Le footballeur marocain Achraf Hakimi, finaliste du Ballon d’Or 2025, marque l’histoire. Le joueur du PSG (Paris Saint Germain) devient l’un des rares défenseurs africains à se hisser parmi les candidats au trophée. Et pourtant, sa candidature n’a pas reçu l’adhésion espérée, malgré une saison remarquable avec son Club et sa sélection nationale. Seuls trois pays – la Belgique, le Gabon et le Maroc – l’ont placé en tête de leurs votes.
Ce faible engouement autour de la candidature du joueur marocain contraste avec l’aura populaire et médiatique entourant le joueur. Si son pays, le Maroc, a naturellement honoré son ambassadeur, le Gabon a manifesté un appui africain symbolique, tandis que la Belgique, qui connaît bien Hakimi pour l’avoir affronté lors de la Coupe du Monde 2022, a salué son influence sur le terrain.
Mais en dehors de ces trois soutiens, la concurrence féroce des habituels attaquants stars a freiné les ambitions du latéral marocain. Ce faible nombre de votes en première position met en lumière la difficulté pour un défenseur, et a fortiori un joueur africain, de s’imposer face à des profils offensifs plus médiatisés dans ce type de récompenses.
Malgré tout, la présence d’Hakimi parmi les finalistes et ces quelques votes en sa faveur traduisent un changement progressif des mentalités. Même si la consécration suprême lui échappe, son parcours confirme que l’Afrique et les défenseurs ont désormais leur mot à dire dans la course au Ballon d’Or.
Rappelons que le Français Ousmane Dembélé remporte le Ballon d’Or 2025. L’attaquant du PSG devance largement le prodige espagnol Lamine Yamal. Certains votes ont pourtant surpris : le Mozambicain Almiro Santos a été le seul à mettre Kylian Mbappé numéro un, l’Albanais Besnik Dizdari a hissé Cole Palmer à la deuxième place, et Sehrou Guirassy a profité du soutien du journaliste de son pays pour figurer sur le podium.
sedem
